Dépression saisonnière et photothérapie

Accueil > Santé > Relaxation - bien etre > Dépression saisonnière et photothérapie

Le manque de luminosité en hiver compte parmi les causes de la dépression saisonnière, un trouble qui touche surtout les femmes. Pour éviter le coup de blues, la photothérapie apporte une aide précieuse.

par 156 Il y a 0 message de forum.

La dépression saisonnière

La dépression saisonnière est un problème qui apparaît généralement à cause du manque de lumière en hiver. Les symptômes sont innombrables pour ne citer que l’envie de sucreries, la fatigue, la tristesse, l’abattement ou encore la prise de kilos supplémentaires. 4 à 5% de la population est victime de cette forme de dépression.

Le coup de cafard fait généralement son apparition à partir du mois de novembre, lors du passage à l’heure d’hiver puis disparaît petit à petit vers le mois de février.

L’intensité de la déprime est très variable. Chez certains, elle prend la forme d’état dépressif, tandis que chez d’autres, elle apparaît tout simplement comme un simple coup de blues.

Pour la partite histoire, cette maladie a été découverte en 1980 par des spécialistes de la psychiatrie aux États-Unis. Comme cela a été constaté pour les autres formes de dépression, elle a tendance à toucher les femmes plus que les hommes, notamment à cause des facteurs hormonaux. Les représentantes de la gent féminine sont plus sensibles aux journées qui se raccourcissent et au manque d’exposition à la lumière.

La photothérapie : une solution pour lutter contre la dépression saisonnière

L’une des solutions pour éviter les coups de blues l’hiver consiste à adopter la photothérapie. L’objectif est de " tromper " l’organisme avec des signaux lumineux artificiels et réguler ainsi l’horloge interne.

Il existe des lampes spéciales à utiliser au bureau ou chez soi. Ces accessoires diffusent une lumière de forte intensité, simulant et se substituant parfaitement les rayons du soleil.

Cette technique se révèle efficace et agit très rapidement. Après un traitement de quelques jours seulement, le patient retrouve déjà son pep, son dynamisme et son énergie. L’idéal est de poursuivre le traitement pendant quelques mois afin d’éviter une rechute.