Sondage Médecine Douce & Thalasso IFOP

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Sondage exclusif MEDECINE DOUCE & THALASSO/MFIF/IFOP
" les Français et les médecines naturelles"
les médecines naturelles " – Novembre 2007

par Fanny Sylvestre - administratrice 3757 Il y a 0 message de forum.

Sondage exclusif MEDECINE DOUCE & THALASSO/MFIF/IFOP " les Français et les médecines naturelles " – Novembre 2007

Les médecines naturelles s’ancrent fortement dans les pratiques de soins !

En avant-première à l’ouverture de Médecine Douce & Thalasso, la SPAS, société organisatrice du salon, en
partenariat avec la mutuelle MFIF(1), a voulu enquêter sur le comportement des Français vis-à-vis des
médecines naturelles.

Les résultats du sondage de l’IFOP(2) montrent à quel point elles ont désormais leur place dans nos pratiques de
santé.

Principaux enseignements

Plus d’1 Français sur 3 a recours aux médecines naturelles, les femmes plus que les hommes, les
moins de 35 ans plus que leurs aînés.

L’homéopathie et l’ostéopathie figurent dans le peloton de
tête des spécialités les plus utilisées. Les Français recourent aux médecines naturelles avant tout
pour prendre moins de médicaments mais également parce qu’ils les jugent efficaces. Efficaces en
matière de prévention, pour traiter les pathologies bénignes ou liées au stress mais aussi, signe des
temps, en accompagnement des traitements de maladies plus lourdes.

Pour la plupart d’entre eux,
le choix du praticien en médecine naturelle découle du bouche-à-oreille. La moitié est prête à
changer de mutuelle pour être mieux remboursée et une large majorité, utilisatrice ou non, pense
que ces médecines pourraient participer pleinement à l’équilibre économique du système de santé
en France.

Plus d’1 Français sur 3 à recours aux médecines naturelles

 39% des Français déclarent avoir eu recours aux médecines naturelles au moins une fois dans l’année et
parmi eux près d’1 femme sur 2 (47%) et près d’1 homme sur 3 (31%). Preuve qu’elles ont désormais
toute leur place dans notre système de santé.
 Les utilisateurs de moins de 35 ans recourent plus facilement aux médecines naturelles que les plus de
35 ans (respectivement 40% et 38%). De 25 à 34 ans, ils sont 46%. L’expérimentation, essentielle dans ce
domaine, reste l’apanage de la jeunesse.
 Ce sont les personnes appartenant aux catégories socio-professionnelles les plus élevées (50%) qui font
le plus appel aux médecines naturelles, les employés (41%) plus que les retraités (37%) et les ouvriers (31%).
Les écarts sont finalement moins importants qu’on aurait pu l’imaginer.
 Enfin, on constate que c’est dans le Sud de la France et à l’Ouest que se concentrent le plus grand nombre
d’utilisateurs (entre 47% et 44%) ainsi que dans les communes urbaines de province (42%). La région
parisienne arrive en queue de peloton tant pour le nombre d’utilisateurs (27%) que vis-à-vis de son
classement dans la catégorie des agglomérations les plus représentatives (28%).

L’homéopathie et l’ostéopathie en tête des spécialités les plus utilisées

 Au classement des disciplines les plus prisées par les Français qui ont recours aux médecines naturelles,
l’homéopathie tient la première place (27%) suivie de l’ostéopathie (15%), de la phytothérapie (10%) et
de l’acupuncture (5%).
 Parmi les autres disciplines citées spontanément (5%) figurent la chiropratique, la kinésithérapie, la
mésothérapie, le shiatsu ou encore l’aromathérapie. Des disciplines encore confidentielles il y a quelques
années mais qui montent en puissance.

Prendre moins de médicaments : première motivation des Français

 39% des Français ayant recours aux médecines naturelles, le font pour prendre moins de médicaments.
28% parce qu’ils les jugent efficaces et 19% parce qu’ils se sentent en confiance avec leur praticien.
Des résultats en phase avec les aspirations actuelles qui vont vers plus de naturalité dans tous les domaines du
quotidien y compris dans celui de la santé.
 La notion d’écoute, à la fois physique et psychologique, et la durée plus longue de consultation qui
caractérisent les médecines naturelles, semblent aller de soi puisqu’elles ne représentent que 9% et 3% des
critères cités en première instance.
 D’une manière générale, les femmes (31%) jugent les médecines naturelles plus efficaces que les hommes
(22%), mais ces derniers (23%) s’avèrent plus confiants qu’elles (16%) envers leur praticien.
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 Au regard du total des citations ayant motivé leurs recours aux médecines naturelles (les interviewés ayant
pu donner deux réponses), le classement des critères reste logiquement identique. Quelques différences
apparaissent en fonction de la tranche d’âge et du sexe.
 Si les écarts entre les moins et les plus de 35 ans sont peu importants en ce qui concerne la limitation de la
prise de médicaments, ils se creusent très nettement au plan de l’efficacité. Avant 35 ans, 65% des
interviewés jugent les médecines naturelles efficaces, après 35 ans, ils ne sont plus que 48%. Le cap
de la cinquantaine marque très le basculement.
 C’est sur l’écoute psychologique que l’on note le plus grand écart entre le sexe féminin et le sexe masculin
(9% et 10% en première citation, 28% et 19% en cumul des réponses). Les femmes sont plus sensibles à la
prise en compte psychologique du patient. C’est d’ailleurs l’un des principaux reproches adressés à la
médecine conventionnelle, exception faite des médecins de campagne.

Légitimes en accompagnement des traitements lourds pour 1 Français sur 2

 Au palmarès des champs d’applications des médecines naturelles, les Français n’établissent quasiment pas de
distinction entre la prévention (78%), le traitement des maladies liées au stress comme le mal de dos et
les insomnies (77%) ou des pathologies bénignes comme le rhume et la grippe (76%). Et ce, quels que
soient leur sexe, leur âge et leur profession.
 Plus d’1 sur 2 (55%) les jugent efficaces en accompagnement du traitement de maladies lourdes
(cancers, Parkinson, Alzheimer…). C’est là le principal enseignement. Vis-à-vis des maladies du XXI°C
siècle, la complémentarité entre médecines naturelles et médecine conventionnelle, prônée de longue date par
l’OMS, est appelée à jouer un rôle de plus en plus important.

Les trois quarts des Français trouvent leur praticien par le bouche-à-oreille

 Parmi les Français qui recourent aux médecines naturelles, 75% déclarent l’avoir trouvé par le bouche-àoreille
et 33% grâce à leur médecin traitant. Internet participe à hauteur de 9%, la presse à hauteur de
6% et les organisations et syndicats professionnels seulement pour 3%. (Plusieurs réponses étaient possibles).
 Si le réseau relationnel continue de primer en matière d’orientation, on constate que le médecin traitant est
également de bon conseil, preuve d’une ouverture de plus en plus importante vers des médecines dont
certaines sont entrées en CHU.

Les Français, les mutuelles et le système de santé

 50% des personnes qui plébiscitent les médecines naturelles se disent prêtes à changer de mutuelle pour
bénéficier d’un meilleur remboursement des soins, plus de la moitié pour moins de 60 euros par mois mais tout
de même 15% pour 100 euros.
 82% d’entre elles pensent qu’elles pourraient contribuer à l’équilibre du système de santé en France. Et plus
étonnant, 60 % des non-utilisateurs en sont également convaincus.
(1) Fondée en 1928, la MFIF (Mutuelle Familiale de l’Ile de France) se définit comme la première mutuelle qui
rembourse mieux ceux et celles qui prennent en charge leur santé. Aux particuliers, salariés ou non, et aux
entreprises, elle propose en plus des garanties classiques une nouvelle offre bien-être. 3 nouveaux contrats
(Saphir, Emeraude et Diamant) incluant des soins non pris en charge par la sécurité sociale. 7 prestations
relevant de la prévention : forfait soins thalassothérapie, méthode NAET (traitement des intolérances et
allergies), acupuncture, diététique, phytothérapie, podologie et huiles essentielles à usage médical. La MFIF
prend également en charge les consultations en étiopathie et en ostéopathie. Pour cette dernière discipline, de
plus en plus utilisée, en particulier par les hommes, elle a même ouvert un cabinet de consultation.
Pour en savoir plus : www.mfif.fr
(2) Sondage réalisé par l’IFOP, les 8 et 9 novembre 2007, sur un échantillon de 958 personnes, représentatif de
la population française de 18 ans et plus. Interview par téléphone au domicile.