Le complexe d’infériorité : un vrai handicap pour nos adolescents
Causes et manifestations du complexe d’infériorité
Le complexe d’infériorité est un trouble de la personnalité caractérisé par une mésestimation exagérée de sa propre personne. Il touche en majorité les adolescents de 12 à 20 ans mais certains adultes n’en sont pas exempts. D’après un sondage effectué par des psychologues auprès des adolescents français (2008), environ 40% d’entre eux se considèrent effacés et 12% souffrir d’une timidité maladive. Plus qu’une pathologie, le complexe d’infériorité est une vraie plaie pour ceux qui en souffrent à l’excès.
Généralement, ce genre de trouble apparaît à l’adolescence, précisément à l’âge de la puberté. Ce sont les garçons qui en souffrent plus que les filles. L’adolescent atteint de cette pathologie se sent toujours inférieur par rapport aux autres. Il est effacé, craint le regard d’autrui et se sent toujours coupable et menacé. Dans le cas d’une timidité maladive, l’adolescent perd ses moyens quand le prof l’envoie par exemple au tableau ou quand on lui demande de lire un texte en classe. Pire encore, certains se sentent étrangement menacés même en marchant dans la rue.
Le traitement du trouble
Le complexe d’infériorité est considéré comme un trouble passager inhérent à l’adolescence, une période charnière dans l’existence. Seulement, certains adolescents arrivent à vaincre le trouble sans trop de difficultés, d’autres souffrent carrément le martyr (les moqueries en classe, les étiquettes et surnoms, les remarques désobligeantes des enseignants, …). L’assistance des parents s’annonce alors comme une nécessité incontournable. Sans leur aide, ces adolescents incompris et désespérés risquent de perdre confiance en la vie.
Si l’adolescent n’arrive pas à dépasser son mal-être malgré l’assistance active et continue des parents, le mieux est de faire appel aux services d’un psychologue ou d’un psychanalyste. Les thérapeutes sauront l’aider à reprendre confiance en lui grâce à des méthodes comme " l’hypnose " (l’exorcisation des désirs refoulés dans l’inconscient en psychanalyse) ou des questions directes mais rassurantes permettant à l’adolescent d’exprimer ses angoisses et ses peines profondes.