Des origines héréditaires du phénomène ?

Si l’un des parents a autrefois fait pipi au lit, il y a de plus grandes chances que l’enfant en soit également victime. Au lieu d’accabler l’enfant, comme ce fut bien souvent le cas autrefois, il peut être plus facile de l’informer de cette hérédité. Cela diminuera le sentiment de culpabilité de l’enfant et l’aidera ainsi à mieux contrôler son corps, de jour comme de nuit. Le risque est même à plus de 75% si les deux parents sont énurétiques.

Les causes psychologiques

Que l’énurésie soit primaire ou secondaire, il peut s’agir de causes psychologiques. Le phénomène est bien souvent lié à un stress émotionnel. S’il s’agit d’une énurésie primaire, c’est-à-dire que l’enfant n’a jamais été propre, la peur de grandir peut être en cause. Une insécurité affective (absence de l’un ou des deux parents pour de longues périodes) provoque également les pipis au lit chez l’enfant. Dans les cas d’énurésie secondaires (pipi au lit après une longue période de propreté), on peut lier la situation à un bouleversement dans la vie de l’enfant, à la maison ou dans d’autres milieux qu’il fréquente régulièrement. La naissance d’un bébé est un exemple courant de cause d’énurésie secondaire.

Des causes physiologiques moins connues

La petite capacité de la vessie ou son immaturité peuvent être la cause de l’énurésie chez l’enfant. Dans de très rares cas, il arrive également que des infections urinaires ou un diabète sucré puissent amener l’enfant à ne pas pouvoir contrôler ses envies. Une insuffisance de l’hormone antidiurétique (ADH), qui induit une diminution naturelle de l’urine durant la nuit, a également été identifiée par les chercheurs comme une cause possible de l’énurésie, bien que les cas constatés soient rares. Dans tous les cas, il convient d’identifier rapidement toutes les causes possibles afin d’enlever à l’enfant la situation de culpabilité et de perte d’estime de soi liée à son problème.