IVG : les risques d’un avortement provoqué

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De nombreuses grossesses sont indésirables, surtout chez les jeunes. Des méthodes chirurgicales permettent de mettre un terme à ces grossesses. Néanmoins, les risques sont bien présents. Alors, ce genre d’intervention ne doit jamais être envisagé sur un coup de tête.

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IVG : les risques pendant l’intervention

Il faut noter que l’embryon se développe dans l’utérus par l’intermédiaire de petites villosités par lesquelles il puise sa nourriture. L’avortement provoqué rompt ces liens. Or il est très difficile de réaliser cette intervention sans qu’il n’y ait de résidus qui peuvent encore subsister. Il peut se produire une hémorragie provoquée par le mauvais arrachement du placenta. Tant qu’il reste encore une infime partie de l’enveloppe ayant entouré l’embryon, il y aura toujours un risque d’hémorragie, obligeant le chirurgien à procéder au curetage durant lequel l’utérus est vidé. Si l’enveloppe de l’embryon adhère encore à l’utérus, la femme risque d’avoir une infection, dont la forme la plus redoutable est le passage des microbes dans le sang. Quand un cas extrême, si l’utérus est perforé par accident, il faut intervenir chirurgicalement pour fermer la perforation, sinon il faut enlever l’utérus, condamnant ainsi la femme à ne plus jamais avoir d’enfants.

Les risques après l’intervention

Après l’avortement, il existe encore certains risques. Quelquefois, on peut observer l’écoulement de pertes sanglantes, avec une odeur fétide. Ceci s’accompagne de fièvre pouvant monter jusqu’à 38,5°C. Il s’agit de l’infection tardive de l’utérus. Il faut alors un curetage. Après quelques temps, il se peut que la femme ressente un trouble digestif accompagné de nausées et de fièvre atteignant 39-40°C. A ce stade, son ventre est ballonné et douloureux. Le curetage ne constitue plus une solution sous peine de répandre l’infection. Il faut alors de l’antibiotique. Ce n’est qu’après l’arrêt de l’infection que l’utérus sera vidé. Ensuite, des abcès pourraient se former, ce qui nécessite l’ablation de l’utérus. Si jamais l’infection gagne les vaisseaux, elles peuvent entraîner l’inflammation des veines, conduisant à une embolie. Les complications tardives sont nombreuses bien que l’avortement ait un aspect chirurgical : les troubles menstruels, les métrites chroniques, l’infection des ovaires et des trompes utérins et le cancer, sans compter la culpabilité qui peut avoir un impact psychologique très important.